Émeutes en Nouvelle-Calédonie : il ne faut pas «céder à la violence d'une minorité kanak», estime Nicolas Dupont-Aignan

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Depuis lundi, l'archipel calédonien est en proie à de violentes émeutes. Le bilan s'élève à cinq morts, dont deux gendarmes. Pour Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et député de l'Essonne, invité de La Grande interview Europe 1-CNews vendredi, il ne faut pas céder à la violence "d'une minorité kanake qui lance des émeutes sous influence étrangère". 

Incendies, pillages, affrontements armés… Depuis ce lundi, des émeutes éclatent sur l'archipel français de la Nouvelle-Calédonie . En cause, l'Assemblée nationale a adopté la révision constitutionnelle réformant le corps électoral calédonien, dont les indépendantistes ne veulent pas. Invité de Romain Desarbres dans la Grande interview Europe 1-CNews, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et député de l'Essonne, livre qu'il ne faut pas "céder à la violence d'une minorité kanak qui lance des émeutes sous influence étrangère pour faire peur au gouvernement".

"Ces bandes d'émeutiers sont en train de ruiner l'avenir de ce territoire"

Le député de l'Essonne accuse la gauche de ne pas prendre en compte les référendums en Nouvelle-Calédonie. "La gauche s'assoit sur le suffrage universel. Ils ont une conception identitaire raciste de la démocratie. Et je rappelle une chose parce que tout le monde a oublié Jean-Marie Tjibaou, qui était le leader indépendantiste, qui a fait la paix avec Jacques Lafleur, il a été assassiné par des kanaks extrémistes", déplore-t-il.

 

Face à cette violence, Nicolas Dupont-Aignan demande à ce que le gouvernement soit plus ferme et que l'ordre soit rétabli, car il estime que "ces bandes d'émeutiers sont en train de ruiner l'avenir de ce territoire si on continue comme ça". "Il ne faut pas céder. Il ne faut pas avoir peur. Et ce que je crains dans cette affaire, c'est que le gouvernement commence à trembler. Or, il ne faut pas trembler face à des émeutiers minoritaires dangereux qui s'apparente à une mafia et qui sont influencés par l'étranger", ponctue-t-il au micro d'Europe 1.