Émeutes : «la question, ce sont les jeunes délinquants, pas les étrangers», assure Darmanin

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. © Ludovic MARIN / AFP
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Gérald Darmanin a jugé mardi que le problème posé par les émeutes qui ont secoué le pays depuis le 27 juin était celui des "jeunes délinquants" et "pas des étrangers". Répondant à la question d'un député RN rejetant la responsabilité des violences à l'immigration, le ministre de l'Intérieur a fait valoir que "moins de 10% des interpellés était étrangers".

Gérald Darmanin a jugé mardi que le problème posé par les émeutes qui ont secoué le pays depuis le 27 juin était celui des "jeunes délinquants" et "pas des étrangers", en demandant au Rassemblement national de "ne pas confondre les débats".

 

Répondant à une question du député RN Michaël Taverne rejetant la responsabilité des violences à l'immigration, le ministre de l'Intérieur a fait valoir que "moins de 10% des interpellés était étrangers" et "90% français". "40 personnes seulement étaient éligibles au centre de rétention administrative", a-t-il dit.

"Oui l'ordre juste, mais pas juste l'ordre" 

"La question aujourd'hui, ce sont les jeunes délinquants, pas les étrangers", a poursuivi Gérald Darmanin, ajoutant : "nous ne voulons ni de la haine des policiers, ni de la haine des étrangers". "Dans un moment aussi terrible pour notre pays, il faut se rappeler que la République est un équilibre", a estimé le ministre. "Oui, l'ordre et la fermeté, oui l'ordre juste, mais pas juste l'ordre", a-t-il conclu.

Le président Emmanuel Macron a appelé mardi de ses vœux un "ordre durable", après sept nuits consécutives de violences causées par la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre lors d'un contrôle routier le 27 juin. "L'ordre juste" était le slogan de campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007.