Emmanuel Macron dénonce les «fausses informations» concernant sa femme Brigitte Macron

Emmanuel Macron et sa femme Brigitte avant la cérémonie du scellement. © Gonzalo Fuentes / POOL / AFP
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avec AFP / Crédits photo : Gonzalo Fuentes / POOL / AFP

À l'issue de la cérémonie scellant l'IVG dans la Constitution, le président Emmanuel Macron a dénoncé "les fausses informations et les scénarios montés", évoquant les rumeurs sur les réseaux sociaux prétendant que son épouse Brigitte Macron est une femme transgenre.

Emmanuel Macron a dénoncé vendredi "les fausses informations et les scénarios montés", évoquant les rumeurs sur les réseaux sociaux prétendant que son épouse est une femme transgenre . "La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité", a commenté le président de la République, interrogé par des journalistes sur le sujet à l'issue de la cérémonie scellant l'IVG dans la Constitution .

Des théories qui foisonnent depuis 2017

Depuis 2017 et l'élection d'Emmanuel Macron , des théories conspirationnistes essaiment régulièrement sur les réseaux sociaux clamant que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme transgenre dont le prénom de naissance était Jean-Michel. Un vaste complot serait à l'œuvre pour masquer ce changement d'état civil, à en croire cette rumeur qui s'est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la Première dame.

"Contre ce machisme, il faut utiliser le droit, la justice" a élaboré Emmanuel Macron, appelant à un renforcement de "l'ordre public numérique" sur les réseaux sociaux, "un formidable lieu d'expression des plus fous" qu'il estime encore être "sans règles." Deux femmes seront d'ailleurs jugées le 6 mars 2025 au pénal en diffamation à Paris pour avoir diffusé des rumeurs transphobes sur l'épouse du chef de l'Etat, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.

L'ex-Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et l'ex-Première dame américaine Michelle Obama avaient elles aussi été ciblées par des rumeurs prétendant qu'elles étaient nées assignées homme, en 2017 et 2018. Le président de la République, venu vendredi 8 mars sceller aux côtés du ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti l'IVG dans la Constitution, a estimé qu'il "y avait un énorme travail à faire d'éducation", arguant que "le combat féministe, ce n'est pas un combat des femmes, c'est un combat des hommes et des femmes."