Emmanuel Macron a confirmé mardi à François Asselin, président de la CPME, le calendrier resserré de sa réforme du code du travail, avec une "grande concertation" jusqu'à mi-juin, une loi d'habilitation à légiférer par ordonnances "durant l'été", puis une loi de ratification des ordonnances "courant septembre".
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"Le calendrier que m'a annoncé le président de la République est celui d'une grande concertation d'ici l'été", "jusqu'à la mi-juin à peu près", une "loi d'habilitation durant l'été avec une volonté du président de la République de passer au vote" de la ratification des ordonnances "courant septembre", a déclaré François Asselin après son entretien avec le président. Les ordonnances seraient donc prises, "a priori", d'ici à la fin de l'été, a indiqué le président de la CPME. "C'est ce que j'ai cru comprendre", a-t-il ajouté.
Pour la CGT, le "calendrier avait l'air d'avoir bougé". Selon François Asselin, ce calendrier est "tenable". "Il suffit simplement de raccourcir ses vacances cet été", a-t-il ironisé. Ces propos contredisent Philippe Martinez (CGT), qui avait eu le sentiment que "le calendrier (avait) l'air d'avoir bougé", mais aussi les services de l'Élysée, qui avaient assuré que ce n'était "pas au niveau du président de la République que le calendrier (était) géré" et que "la mise en œuvre opérationnelle (serait) de la responsabilité du Premier ministre et de la ministre du Travail".
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