En Inde, Hollande tempère les espoirs d'une vente rapide des Rafale

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David Doukhan avec C.C. , modifié à

Le chef de l'Etat a entamé une visite de trois jours en Inde à forte connotation économique. Mais il tempère les espoirs d'une signature rapide. 

En arrivant dimanche matin en Inde, le président François Hollande a tempéré les espoirs d'une signature rapide de contrats de vente des Rafale

Sur place, un accueil chaleureux. François Hollande a été accueilli sur la base militaire de Chandigarh par le Premier ministre indien, Narendra Modi. Le climat est à la fête sur le tarmac de Chandigarh. Les danseuses sourient, la musique résonne, les géants montés sur échasses s'agitent dans tous les sens. Mais François Hollande est soucieux. Et pour cause, l'Inde avait annoncé l'achat de 35 avions en avril dernier, mais les négociations sont un cauchemar depuis des mois. La visite d'état du président devait être l'occasion d'annoncer en grande pompe, enfin, la signature officielle du contrat. 

François Hollande tempère les espoirs. A peine descendu de l'avion, François Hollande a appuyé sur le frein : sa venue ici ne sera qu'une étape. "Le contrat lui même ne peut venir qu'après un accord intergouvernemental. Cet accord intergouvernemental, c'est la volonté de nos amis indiens qui permettra l'accord commercial. Donc l'accord intergouvernemental va être discuté ici, lors de ce voyage", a-t-il précisé.

Il faudra donc se contenter d'un accord intergouvernemental dans les jours à venir. Principal écueil à cette vente : le prix de 180 millions d'euros par appareil. L'Inde n'en démord pas, c'est trop cher.