"J'étais venue il y a deux ans, à la fin de la campagne, et je voulais revenir aux endroits où j'ai été." Vendredi, Brigitte Macron a effectué un déplacement à l'École de la deuxième chance, dans les quartiers nord de Marseille. Cet établissement, qui forme chaque année des centaines de jeunes de 18 à 25 ans n'ayant ni qualification ni travail, existe depuis près de vingt ans.
"Je suis extrêmement touchée par les difficultés que [les jeunes] rencontrent", a expliqué Brigitte Macron. "Je veux les répercuter parce qu'ils sont très courageux." Et la femme du président de vanter "l'énergie" de ces élèves pas comme les autres. "Cette énergie, il faut la retourner, en faire une énergie positive. Ils sont très fiers d'être Français, d'être là, de travailler, et il y a une force colossale dans cette ville. Elle peut devenir un modèle. On peut y arriver. Je suis très optimiste, mais pas un optimisme béat. Quand je vois les forces qui sont là, on peut les convertir, j'en suis persuadée."
"Marseille est une ville très chère au président"
Pour ce déplacement, Brigitte Macron était accompagnée de Jean-Claude Gaudin, le maire qui s'apprête à rendre son tablier l'année prochaine, et Martine Vassal, présidente LR du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole. Une élue qui pourrait bien succéder à Jean-Claude Gaudin, et fait partie de ces responsables de droite loin d'être hostiles à un rapprochement avec LREM. Fallait-il donc voir dans sa présence un signe ? "Je n'envoie pas de signes politiques", a coupé Brigitte Macron. "Je déjeune avec Monsieur le maire." Tout juste a-t-elle glissé : "Marseille est une ville très chère au président."