Éric Zemmour tenait son premier meeting de campagne ce dimanche, cinq jours après avoir officiellement déclaré qu'il briguait l'Élysée. Des violences ont notamment éclaté au début du discours du candidat, lorsqu'une dizaine de militants de SOS Racisme présents dans le public ont dévoilé des T-shirts formant le slogan "non au racisme".
Une enquête a été ouverte sur "les faits de violences commis à l'intérieur du meeting" d'Eric Zemmour dimanche au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis) , a indiqué lundi le parquet de Bobigny. Confiées à la Sûreté départementale, les investigations portent notamment sur des violences contre des militants de SOS Racisme présents lors de la première réunion publique de la campagne présidentielle d'Eric Zemmour et sur l'empoignade du candidat par un individu avant son entrée en scène.
L'homme a été aussitôt exfiltré puis interpellé par la police. L'entourage d'Eric Zemmour a indiqué dans la soirée qu'il souffrait d'une blessure au poignet et s'était vu prescrire neuf jours d'interruption temporaire de travail (ITT).
Des coups et des jets de chaises
Des violences ont également éclaté au début du discours du candidat lorsqu'une dizaine de militants de SOS Racisme présents dans le public ont dévoilé des T-shirts formant le slogan "non au racisme". Ils ont reçu des coups et ont été visés par des jets de chaises, selon la vidéo diffusée par l'association antiraciste.
Plusieurs courses-poursuites ont eu lieu à l'arrière de la salle pour les exfiltrer, dans une grande confusion. La situation est revenue au calme au bout d'une dizaine de minutes. Un membre de la sécurité du a évoqué "quelques militants antifas" exfiltrés, leur reprochant d'avoir voulu semer le trouble.