Le député les Républicains des Alpes-Maritimes a considéré dimanche matin au micro d'Europe 1 que "Nicolas Sarkozy avait toujours été une victime" dans l'affaire du financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012 pour laquelle il a été mis en examen mardi.
"Une vérité prônée avec constance". L'ancien chef de l'Etat a été mis en examen pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, dans l'enquête sur les fausses factures de la société Bygmalion et les comptes de sa campagne. Eric Ciotti se rallie aux arguments de défense avancés par Nicolas Sarkozy, révélé samedi par Europe 1 : "pour avoir été témoin voire acteur de cette campagne, j'ai mesuré qu'il n'y avait pas eu d'écart manifeste avec ce qui a été fait en 2007. La vérité qui est prônée avec constance par Nicolas Sarkozy est la stricte vérité. Le Conseil constitutionnel avait estimé qu'il y avait un léger dépassement qu'il avait sanctionné. C'est le seul avéré à ce jour."
Ne pas mélanger justice et politique. Pour le député des Alpes-Maritimes, il ne fait pas bon marier justice et politique. "C'est à la justice, sereinement, de mener cette instruction", a-t-il déclaré, tout en mettant en garde contre un mélange des genres. "Ce que je regrette et je déplore c'est que la justice soit un instrument d'ambition politique. J'ai vu cette campagne, il n'y avait rien d'ostentatoire." Il a par ailleurs déploré que Bernard Debré appelle Nicolas Sarkozy à ne pas être candidat en 2017 : "il faut éviter ce type de propos qui sont tout le contraire de ce qu'il faut faire pour apaiser. Chacun dans cette primaire doit faire valoir ses idées sans attaque personnelle".