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Alexandre Chauveau / Crédits photo : Europe 1/CNews
Lors du grand débat, diffusé sur Europe 1 et CNews animé par Laurence Ferrari et Pierre De Vilno jeudi soir, les principales têtes de liste aux élections européennes ne se font pas fait de cadeau et bien souvent, la politique nationale a pris le pas sur les enjeux européens.

Sur le plateau du débat "Européennes 2024 : quelle France dans quelle Europe ?", animé par Laurence Ferrari et Pierre De Vilno sur Europe 1 et CNews, Jordan Bardella, Marion Maréchal, François-Xavier Bellamy, Valérie Hayer, Manon Aubry et Léon Deffontaines ont confronté leurs points de vue sur le pouvoir d’achat, l’agriculture, la guerre en Ukraine ou encore l’immigration. Un débat animé où la politique nationale était très présente.

Marion Maréchal accuse la droite d'incarner une opposition factice au gouvernement

Très vite, l’hypothèse d’un accord de gouvernement entre Les Républicains et la majorité s’invite dans le débat. Marion Maréchal accuse la droite d’incarner une opposition factice au gouvernement. "M. Copé, M. Larcher, M. Didier, tous veulent un accord de gouvernement et un candidat unique LR-Macron pour 2027 !" a-t-elle avancé. "C’est totalement faux !" a répondu François-Xavier Bellamy. Le candidat des Républicains qui reprend la main sur la question du pouvoir d’achat en faisant le lien avec les factures d’énergie et en défendant sa constance sur le nucléaire.

"La filière nucléaire a été attaquée par les Verts, les socialistes, l’extrême-gauche et par le gouvernement au cours des dernières années. Le bilan du gouvernement est désastreux du point de vue de notre mix énergétique et donc de nos dépendances", a-t-il affirmé.

Jordan Bardella rend coup pour coup

Jordan Bardella, lui, est souvent pris pour cible, et rend les coups. Exemple avec Manon Aubry, coupable selon lui d’instrumentaliser la situation à Gaza. "On a eu tout à l'heure les larmes de crocodile de Mme Aubry qui nous a dit qu’elle n’arrivait plus à dormir à cause de Rafah, et qui quelques heures plus tard était avec ses amis de La France insoumise, au Canal Saint-Martin, dans un festival de musique", a lancé la tête de liste Rassemblement national. En l'absence de Raphaël Glucksmann (PS-Place publique) et de Marie Toussaint (Europe-Écologie-Les Verts), qui ont décliné notre invitation, le débat a rapidement tourné au match des droites.