"Nous devons sortir nos électeurs du canapé". Voilà l'objectif affiché par un proche de Valérie Hayer, tête de liste Renaissance lors des élections européennes, avant le grand meeting parisien. La majorité présidentielle est bien consciente que sur les dix millions d'électeurs d'Emmanuel Macron en 2022, une grande partie a prévu de bouder les urnes. Une abstention sanction contre le président, concède un député Renaissance.
"Veulent-ils une Europe avec ou sans la France ?"
Alors, ce samedi 1ᵉʳ juin, presque tout le gouvernement sera présent pour expliquer que, malgré les petites déceptions du début du quinquennat, une vague Jordan Bardella au Parlement européen serait beaucoup plus néfaste pour les Français.
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Dans son discours, Gabriel Attal voudrait ainsi responsabiliser les électeurs. "Veulent-ils une Europe avec ou sans la France ?", devrait questionner le Premier ministre dans la dernière ligne droite. La majorité présidentielle semble donc avoir changé de stratégie, passant d'une concurrence avec François-Xavier Bellamy et Raphaël Glucksmann pour les électeurs du centre droit et du centre gauche à une reconquête des abstentionnistes.