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avec AFP / Crédits photo : BERND VON JUTRCZENKA / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP , modifié à
En marge d'une visite d'État en Allemagne, le président français Emmanuel Macron a expliqué dimanche vouloir "s'engager" dans les élections européennes du 9 juin "pour démasquer les idées du Rassemblement national", assurant que "rien de leur discours ne tient".

Emmanuel Macron a expliqué dimanche vouloir "s'engager" dans les élections européennes du 9 juin "pour démasquer les idées du Rassemblement national", assurant, lors d'une visite d'Etat en Allemagne, que "rien de leur discours ne tient". "Contrairement à beaucoup, je ne m'habitue pas à l'idée que le Rassemblement national serait un parti comme les autres et donc quand il est placé en tête des sondages je considère que ce parti et ses idées menacent l'Europe", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à Berlin, aux côtés du président allemand Frank-Walter Steinmeier.

"Défenseur de l'Europe, je considère que c'est ma responsabilité particulière de m'engager dans le débat européen, même comme président, pour démasquer les idées du Rassemblement national", a poursuivi Emmanuel Macron alors que son camp est largement distancé dans les sondages par la liste du RN.

"Rien de leur discours (des extrêmes droites) ne tient"

Samedi, Emmanuel Macron s'était dit prêt à débattre avec Marine Le Pen, arguant que se jouait dans le scrutin du 9 juin "une partie du destin de la France". La cheffe de file des députés RN avait répondu être disposée à donner la réplique au président si celui-ci mettait en jeu sa démission ou une dissolution de l'Assemblée à l'issue des élection. "C'est la responsabilité du président de la République de lever ces ambiguïtés" dans le programme du RN, "c'est dans ce cadre-là que j'ai proposé ce débat exceptionnel", a détaillé dimanche Emmanuel Macron.

Selon le chef de l'Etat, qui a dit constater la montée des extrêmes droites partout en Europe, "rien de leur discours ne tient". D'après lui, si les extrêmes droites avaient été au pouvoir ces cinq dernières années, cela "aurait juste accru les situations difficiles que nous avons connues": "appauvrissement, division, soutien de la Russie, abandon de l'Ukraine et moins de démocratie, c'était ça le bilan", a-t-il assuré.