Le ministre de l'Intérieur communique activement sur les expulsions d'étrangers avec un système de vol groupé. Bruno Retailleau a annoncé que 41 Albanais ont été renvoyés dans leur pays par avion. Invité de la Grande Interview Europe 1-CNews, Sébastien Chenu estime que cela va dans le bon sens, mais que ce n'est pas suffisant.
Depuis son arrivée place Beauvau, Bruno Retailleau a fait de l'immigration une de ses priorités. Le ministre de l'Intérieur communique régulièrement sur l'expulsion par vol groupé d'étrangers. Le dernier en date était ce mercredi lorsque 41 clandestins ont été expulsés vers l'Albanie. Sébastien Chenu , vice-président du Rassemblement national et député du Nord, estime que cela va dans le bon sens, mais "ils veulent vider l'océan avec une cuillère à café".
"On leur a proposé un texte pour lever des contraintes administratives pour expulser facilement les délinquants étrangers. Ils l'ont refusé. Qu'est-ce qu'on doit en déduire en fait ? Est-ce que c'est de la peur ? Peur de ne pas avoir une majorité pour faire passer des textes, peur de s'attaquer à des tabous, celui de l'immigration et de l'insécurité". Il estime également qu'"aujourd'hui, Bruno Retailleau parle très fort, mais il n'a pas les moyens visiblement d'aller très loin". "Quand on veut lui donner des outils, il n'y a plus personne au rendez-vous. C'est souvent comme ça avec Les Républicains, on parle haut, on parle fort et on agit peu", affirme-t-il.