La publication de la liste La France Insoumise (LFI) pour les européennes a suscité des remous au sein même du parti, mercredi. En cause : des places acquises en position éligible pour les proches de Jean-Luc Mélenchon. Invité du Grand Rendez-vous, dimanche sur Europe 1, le leader de LFI, a répondu aux critiques internes. "Tout ça est ridicule. Toute la liste est composée de mes proches car tous sont des Insoumis et beaucoup je les connais depuis longtemps et d'autres depuis moins longtemps. Je ne vais pas faire une liste de gens qui me détestent et qui ne me connaissent pas, n'ont jamais milité avec moi et n'ont jamais eu aucun lien", explique-t-il.
"Je n'aime pas trier". "600 personnes ont déclaré leur candidature. Ce sont ces gens très bienveillants, un comité de 32 personnes dont je n'étais pas, qui ont examiné les candidatures. Ils ont fait une liste, ils ont entendu les gens et ils ont été convaincus ou pas", détaille Jean-Luc Mélenchon. "Moi je n'aime pas trier. J'ai horreur de ça. Je ne m'en suis pas mêlé. J'étais terriblement content de ne pas y être".
"Il s'est banni, voilà ce qu'il a fait". Le député a également fustigé l'attitude de Liêm Hoang Ngoc, économiste et ancien du PS, qui a décidé de suspendre sa participation au mouvement de Jean-Luc Mélenchon, pour avoir été "mis à l'écart". Lundi dans un entretien au Figaro, il avait critiqué la manière dont la liste LFI avait été construite. "Monseigneur venu du PS pense qu'en me tapant dessus je vais mollir. Non, il s'est banni voilà ce qu'il a fait", rétorque dimanche le leader de la France Insoumise. "Venir dire qu'il a été écarté alors qu'il est 8e sur la liste parce qu'il considérait qu'il fallait le mettre plus haut pour qu'il puisse briller de ses feux, non. Ça c'est fini, ça n'existe pas chez les Insoumis."