La fermeture de la centrale de Fessenheim, pour Nicolas Hulot, c'est oui. Le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, nommé mercredi au gouvernement, a indiqué sur France 2, jeudi, que la centrale nucléaire alsacienne fermerait, après "concertation", conformément "au dernier acte politique de Ségolène Royal". "Les choses ne peuvent pas se dicter comme ça. En 2025, la part du nucléaire doit être de 50%", a également précisé l'ancien animateur de TF1.
Promesse de campagne de Macron. Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait annoncé que la centrale de Fessenheim fermerait avant la fin du quinquennat, s'il était élu. "Oui, ce sera fermé. Il faut arrêter les marches avant et les reculs sur ce sujet-là. Là-dessus, il ne faut pas reculer", avait-il appuyé au début du mois d'avril. En 2012, pas encore élu président, François Hollande avait déjà promis que la même centrale fermerait s'il était élu.
Des "alternatives à Notre-Dame-des-Landes". Par ailleurs, le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a estimé jeudi soir sur France 2 qu'il existait des "alternatives" au projet controversé d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, auquel il avait dit son hostilité avant sa nomination dans le gouvernement d'Edouard Philippe. "On va sortir de la confrontation et on va rentrer dans la consultation et la coopération, sur ce sujet et sur beaucoup d'autres", a-t-il déclaré pour sa première intervention publique depuis sa nomination, mercredi.