François Fillon a annoncé mercredi midi qu'il se rendrait bien à la convocation des juges en vue de sa mise en examen dans l'affaire d'emplois présumés fictifs de son épouse. Fixée au 15 mars, à deux jours de la deadline de dépôt des parrainages pour la présidentielle, la date n'a pas été choisie au hasard, a dénoncé l'ancien Premier ministre.
"Par le choix de ce calendrier, ce n'est pas moi seulement qu'on assassine, c'est l'élection présidentielle. C'est la voix de millions de Français désirant une véritable alternance qui est muselée. C'est la démocratie politique qui est violemment percutée", a déclaré le candidat LR.