L'ancien Premier ministre a également accusé le gouvernement d'avoir "systématiquement refusé" la "coopération" des Syriens.
Contre le "totalitarisme islamique", il faut "livrer une bataille idéologique et spirituelle, tous ensemble et sans état d'âme". Les mots sont de François Fillon, lors d'un meeting de soutien à Laurent Wauquiez, candidat à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes. "Il leur appartient (aux Français musulmans) de dénoncer le moindre écart aux valeurs républicaines", a affirmé le député de Paris.
"Notre nation connaît le prix sanglant des guerres de religion et le combat pour la laïcité ne date pas d'aujourd'hui (...) L'Etat a autrefois exigé de la religion catholique qu'elle respecte les valeurs de la République. Au nom de quoi devrions-nous exonérer la religion musulmane de cette exigence?" s'est-il interrogé. "Nous sommes en guerre contre l'Etat islamique" et "les risques de représailles sont là. Nul n'est à l'abri et tout n'est malheureusement pas fini avec l'assaut réussi à Saint-Denis", a-t-il mis en garde, lançant: "face au péril, pas de naïveté".
Et l’ancien Premier ministre de conclure : "il fallait l'état d'urgence et nous l'avons voté sans hésiter. Maintenant, les actes doivent suivre : il faut renforcer nos moyens policiers et militaires".