François Fillon a de nouveau exclu mardi devant les députés LR tout retrait de sa candidature à la présidentielle qui "créerait une crise majeure". Selon des participants à la réunion de groupe LR à l'Assemblée, il a également martelé "qu'il n'y avait pas de solution alternative".
Selon Fillon, son retrait provoquerait "une crise majeure". Un retrait engendrerait "une crise majeure" avec un risque "d'effacement" de la droite durant cette campagne présidentielle, a affirmé l'ancien Premier ministre lors de cette réunion.
La déclaration de Fillon devant les députés (il n'est pas prêt à quitter le navire) pic.twitter.com/axDfvLWzcP
— Matgoa (@Matgoa) February 14, 2017
"Est-ce que vous m'aidez ou est-ce que vous me compliquez la tâche", a par ailleurs lancé le candidat Les Républicains à la présidentielle. "Je suis harcelé par la presse nationale. J'ai le harcèlement judiciaire. Je ne voudrais pas avoir en plus le harcèlement parlementaire parce que ça va commencer à devenir difficile", a-t-il poursuivi en référence à un groupe de parlementaires mené par le sarkozyste Georges Fenech qui menaçait de déposer une demande de convocation du conseil national.
Fillon ne reviendra pas sur sa décision. "Honnêtement, ça serait peut-être plus facile pour moi personnellement et ma famille de ne pas être dans cette compétition aujourd'hui. Cette décision (de rester), je l'ai prise, je ne reviendrai pas dessus", a lancé le vainqueur de la primaire de la droite.