Le candidat de la droite à l’élection présidentielle s’est exprimé pour la première fois dimanche soir après sa victoire au second tour de la primaire. Devant des militants forcément déchaînés, l’ancien Premier ministre, nanti de près de 70% des voix, l’a proclamé sans détour : "La victoire me revient. Et c’est une victoire de fond bâtie sur des convictions. Depuis trois ans, je trace ma route à la rencontre des Français. J’ai senti cette vague qui a brisé tous les scénarios écrits d’avance. Ma démarche a été comprise", s’est-il félicité, sous les acclamations.
"Fillon président." "Les électeurs de la droite et du centre ont trouvé dans ma démarche les valeurs françaises auxquelles ils sont attachés", a-t-il jugé. Sous les cris de "Fillon président", l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a également déclaré avoir "le devoir de vaincre l'immobilisme et la démagogie" et clamé que "la gauche, c'est l'échec, l'extrême droite, c'est la faillite".
"J'aurai besoin de tout le monde". "Ce quinquennat qui s'achève a été pathétique, il va falloir y mettre un terme, et repartir de l'avant, comme nous ne l'avons jamais fait depuis trente ans" et "pour cela, j'aurai besoin de tout le monde", a souligné le député de Paris en donnant "rendez-vous à tous ceux qui ont la fierté d'être Français". "J’ai une pensée particulière pour Nicolas Sarkozy. Et j’adresse à Alain Juppé un message d’amitié, d’estime et de respect. Alain est un homme d’Etat, et il le reste. Aucun candidat n’a démérité", a poursuivi le candidat à la présidentielle, histoire de n’oublier personne. "Je tends la main à tous ceux qui veulent servir notre pays", a-t-il insisté.