Finistère : Ferrand se dit "confiant" quant à sa victoire aux législatives

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avec AFP , modifié à

Le ministre est confronté à des appels à la démission depuis des révélations dans la presse, selon lesquelles sa compagne aurait bénéficié de l'attribution d'un marché de location d'une mutuelle d'assurance, quand il en était le directeur général.

Le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand s'est dit "confiant" dimanche quant à l'issue des législatives dans la circonscription du Finistère où il est candidat, malgré l'ouverture d'une enquête préliminaire dans l'affaire immobilière le concernant.

"Je travaille ici depuis très longtemps donc il y a des liens de confiance qui se perpétuent". "Je suis confiant dans l'avenir du territoire et dans mes capacités à continuer à le servir", a-t-il déclaré à l'AFP en marge d'une randonnée pédestre organisée à Rosnoën, une des 71 communes de la 6e circonscription du Finistère où il se présente sous les couleurs de La République en Marche (REM). Interrogé pour savoir si l'ouverture de cette enquête jeudi par le parquet de Brest était en mesure de le pénaliser il a répondu : "absolument pas!" "Les gens me connaissent, je suis d'ici, je travaille ici pour ce territoire depuis très longtemps donc il y a des liens de confiance qui se perpétuent", a-t-il assuré.

"J'aime mon territoire, je le sers depuis très longtemps, je travaille en lien étroit avec les entrepreneurs, les associations, les élus, les maires et c'est ça qui fait que ce territoire a une belle dynamique", a-t-il poursuivi, après avoir échangé, visiblement détendu et dans une ambiance festive, avec des bénévoles et des participants à cette randonnée, la Randorade, l'une des plus importantes de Bretagne.

Richard Ferrand, soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, avait affirmé la veille, lors d'un déplacement sur l'île d'Ouessant, qu'aucun des éléments qui lui sont reprochés ne le mettait "au banc d'infamie" et qu'il avait "confiance dans la justice". Le ministre de la Cohésion des territoires est confronté à une polémique et à des appels à la démission depuis des révélations dans la presse fin mai, selon lesquelles sa compagne aurait bénéficié de l'attribution d'un marché de location d'une mutuelle d'assurance, quand il en était le directeur général (1998-2012). Rien d'illégal selon le chef du gouvernement, Edouard Philippe, qui a exclu pour l'heure toute démission de son ministre.

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