La maire PS de Paris, Anne Hidalgo, va faire appel de sa condamnation pour diffamation, pour avoir affirmé que le Front national, fondé en 1972, avait "soutenu" la collaboration avec les nazis, a annoncé la mairie dans un communiqué.
Un euro de dommages et intérêts. Le jugement rendu vendredi par le tribunal condamne Anne Hidalgo à une peine d'amende avec sursis. Le tribunal correctionnel de Paris a en outre condamné Mme Hidalgo à verser un euro de dommages et intérêts au parti d'extrême droite, et 2.000 euros pour les frais de justice.
"Je constate que pour le tribunal, l'honneur et la considération du Front national valent un euro", a réagi avec gourmandise l'avocat de la maire de la capitale, Me Jean-Pierre Mignard. "La maire de Paris en prend acte et annonce sa décision de faire appel", selon ce communiqué.
"Supposée filiation historique". Le 24 septembre 2012, alors première adjointe de son prédécesseur à la mairie de Paris, Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo déclare à iTELE : "L'Histoire a du sens, le Front national n'est pas un parti qui s'est constitué dans le cadre républicain, c'est un parti qui a lutté contre la République, qui a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis".