France-Israël : «J'invite les Français à se rendre en masse» au stade, insiste Sylvain Maillard, député de Paris

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À quatre jours du match France-Israël à Paris, les tensions montent. Le gouvernement a décidé d'installer un dispositif inédit avec environ 4.000 policiers et gendarmes pour cette rencontre. Invité de la Grande interview Europe 1-CNews, Sylvain Maillard, député de Paris et président du groupe Renaissance de la capitale, invite les Français à tout de même se rendre en masse.

Un match sous haute tension. Ce jeudi, la France affrontera Israël pour la Ligue des Nations au Stade de France. Après les attaques antisémites d'Amsterdam, le gouvernement a décidé de mettre en place un dispositif de sécurisation inédit avec environ 4.000 policiers et gendarmes pour cette rencontre.

Invité de la Grande interview Europe 1-CNews, Sylvain Maillard, député de Paris et président du groupe Renaissance de la capitale, insiste sur le fait que les abords du stade seront parfaitement sécurisés. "Et donc j'invite les Français évidemment à se rendre en masse pour supporter l'équipe de France", explique-t-il face à Sonia Mabrouk.

"La période est extrêmement difficile"

Selon le député parisien, il faut que le stade soit plein lors de cette rencontre. "Quel symbole si le stade est rempli avec 15.000 ou 20.000 personnes ?", se questionne Sylvain Maillard. "Ce sera un symbole terrible. C'est-à-dire qu'au fond, les images que l'on a pu vivre aux Pays-Bas ont gagné. Autrement dit, une partie de la population française a peur et ne veut plus se rendre dans les endroits où c'est la fête. Ce sont des symboles extrêmement forts. Donc non, il faut s'y rendre" répond-il aussitôt avec fermeté.

Un tel dispositif sécuritaire avec près de 4.000 forces de l’ordre renvoie un symbole fort sur le pays, selon le député. "La période est extrêmement difficile, mais nous sommes capables d'y répondre. Quand, il y a quelques mois, nous avions les Jeux olympiques, il y avait des policiers partout à Paris. Qu'est-ce que ça renvoie comme symbole ? Le symbole que nous voulons la paix" livre-t-il sereinement au micro d'Europe 1 et CNews.