François de Rugy a expliqué mercredi que s'il avait trois chauffeurs à son service à la présidence de l'Assemblée, contre deux pour son prédécesseur PS Claude Bartolone, c'était pour "une question de sécurité", précisant qu'il avait interdiction de conduire lui-même.
Dispositif de sécurité. "On m'attaque là-dessus, alors que ça, c'est une question de sécurité", a réagi le président LREM de l'Assemblée, interrogé sur LCI concernant un article du Parisien relatif aux "curieuses dépenses de François de Rugy". "J'ai trois officiers de sécurité qui se relaient, et de la même façon, trois chauffeurs qui se relaient parce qu'on m'a interdit de conduire, (y compris) mon véhicule personnel, pour assurer ma sécurité", a développé l'élu de Loire-Atlantique, ajoutant ne pas donner "beaucoup plus de détails" pour ne pas nuire "à l'efficacité du dispositif".
Dans un article publié lundi, Le Parisien recensait de "curieuses dépenses" qu'aurait effectuées le président de l'Assemblée, dont ce troisième chauffeur ou un vélo elliptique, précisant qu'elles n'avaient rien "d'illégales". "Je suis très attaché à la liberté de la presse", a souligné François de Rugy. "Après, comme toute liberté, il faudrait savoir en faire un usage de façon autorégulée, un usage raisonnable, plutôt que de tomber parfois dans l'exagération".
Rumeurs démenties. "Manifestement, ce journal avait eu un tuyau mais qui était un tuyau crevé, c'est-à-dire 'ah François de Rugy s'est marié à l'Assemblée nationale et il a tout fait payer par l'Assemblée nationale'", a-t-il réagi. "Pas de chance", a-t-il lancé, "évidemment que j'avais payé tous les frais et j'avais gardé toutes les factures et tous les talons de chèques et donc, sans doute un peu déçu de ne pas pouvoir faire un article là-dessus, on va chercher deux ou trois autres choses".
"François de Rugy, c'est, selon certains médias : 450.000 euros de frais de bouche, trois chauffeurs, un vélo elliptique à 768 euros. Je passerai sur la soirée raclette à 200 euros. Nous comprenons mieux pourquoi nous devons réduire le nombre de parlementaires…", avait tweeté mardi la députée LR Valérie Boyer.