François Fillon se veut toujours offensif. "Plus on va m'attaquer, plus je vais répondre", a affirmé le candidat à l'élection présidentielle lundi matin dans la matinale d'Europe 1, après avoir dénoncé "une forme de chasse à l'homme" à son encontre.
La cible de toutes les attaques, toutes les révélations
"Chaque jour, on descend un peu plus bas dans l'intrusion dans ma vie privée", a dénoncé François Fillon au lendemain de nouvelles révélations à son encontre, cette fois dans les colonnes du Journal du dimanche au sujet de costumes pour plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Inégalité de traitement. "Est-ce que c'est en raison de mes positions économiques ? En raison de positions conservatrices que j'ai pu prendre sur un certain nombre de sujets de société ?", interroge le candidat désigné par la primaire de la droite, en difficulté depuis les premières accusations d'emploi fictif visant son épouse Pénélope. "Pourquoi est-ce qu'il y a des centaines, des dizaines en tout cas de journalistes qui fouillent dans les poubelles pour s'occuper de mes costumes, demain de mes chemises et pourquoi pas de mes caleçons ?"
Pour François Fillon, qui reconnaît être "un produit de la démocratie, un produit du système républicain", il y a là une inégalité de traitement qui démontrerait une volonté du "système" de l'écarter du jeu de la présidentielle. "Les Français voient bien qu'il y a une personnalité dans cette élection qui est la cible de toutes les attaques, toutes les révélations. Où sont les autres ?"