Son nom comme tête de liste des européennes ne fait toujours pas l’unanimité au sein des Républicains. "Cela m'attriste un peu", a reconnu François-Xavier Bellamy, dimanche dans Le Grand Rendez-Vous d'Europe 1 avec CNews et Les Échos.
Cela donne "le sentiment d'une forme de désunion". Dernier en date à s’exprimer, l’ex-patron de l’UMP Jean-François Copé se demande même s’il votera en sa faveur. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, juge quant à elle qu'il incarne "une droite minoritaire” sur les questions de société. "Je regrette que tout ceci soit l'occasion d'une succession de petites phrases qui, à travers le prisme médiatique, viennent donner le sentiment d'une forme de désunion qui épuise les Français", répond François-Xavier Bellamy. "Si je me suis engagé dans cette élection, c'est pour pouvoir rassembler largement", rappelle le jeune philosophe conservateur.
Décrié dans son propre camp, @fxbellamy reconnaît que tout cela "l'attriste un peu". "Le fait de me désigner comme tête de liste est évidemment un pari, mais je veux rassembler largement." #LeGrandRDVpic.twitter.com/uvmWEb2auo
— Europe 1 (@Europe1) 17 février 2019
Un portrait "parfois un peu réducteur". "Je peux comprendre une part de leur réticence, de leurs inquiétudes", assure-t-il cependant, "notamment du fait que le portrait qui a été fait de moi dans les médias me paraissait parfois un peu réducteur". "Certains d'entre eux ne me connaissent pas encore vraiment", poursuit l'adjoint au maire de Versailles, qui doit annoncer l'ensemble de sa liste le 16 mars prochain.