François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux européennes, dénonce les "fake news" à son encontre

François-Xavier Bellamy ne comprend pas que "la droite se montre aujourd'hui aussi divisée" sur la famille. © Christophe ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP , modifié à

La tête de liste Les Républicains aux élections européennes explique avoir voulu "relever le niveau de la vie politique française" avec ses déclarations sur l'IVG.

François-Xavier Bellamy, qui vient d'être désigné tête de liste de LR pour les européennes, a dénoncé mercredi les "caricatures stupides" faites de lui par ses adversaires, mais aussi dans son propre camp, et les "fake news" qui le visent.

"Expressions absurdes". "La politique se meurt de ces petites phrases, de ces caricatures stupides, de ces expressions absurdes", a critiqué sur LCI le professeur de philosophie et adjoint au maire de Versailles, en citant nommément les attaques contre lui de Jean-Christophe Lagarde (UDI), qui l'avait catalogué à "l'extrême droite de LR", et de Yannick Jadot (EELV), qui "a dit que j'étais un national-populiste".

Bellamy appelle à "sortir du débat idéologique". "Quand je regarde les médias ces derniers jours, j'ai l'impression d'être devenu une fake news", a dénoncé François-Xavier Bellamy, estimant que sa position sur l'IVG a été déformée et exprimant son souhait de "relever un peu le niveau de la vie politique française". "Mon seul propos sur la question de l'IVG consistait à dire qu'il fallait peut-être sortir d'un débat idéologique" et "se demander si on ne pouvait pas, en considérant simplement que l'IVG n'est jamais une bonne expérience pour une femme, tenter de mettre en place des politiques publiques qui permettent de faire baisser le nombre d'avortements", a-t-il argumenté, en prenant l'exemple des "femmes les plus précaires (…) qui ne peuvent pas mener leur grossesse à terme alors qu'elles le souhaiteraient".

Il a dit avoir "du mal à comprendre que, par exemple sur la question de la famille, la droite se montre aujourd'hui aussi divisée alors qu'il y a quelques années, Gérard Larcher le premier, comme beaucoup d'autres membres éminents de ce parti, était très impliqué contre la loi Taubira", a-t-il relevé.