Sa prise de parole était attendue. Dans le Journal du Dimanche, Laurent Wauquiez est revenu sur les frappes en Syrie menées conjointement par la France, le Royaume-Uni, et les États-Unis, en représailles à une attaque chimique attribuée au régime de Bachar al-Assad.
Comme de nombreux cadres de son parti, le président des Républicains ne soutient pas la décision présidentielle. "Je ne crois pas à l’utilité de frappes punitives", estime-t-il, avant d’ajouter : "Frapper pour frapper, pour donner le sentiment de faire quelque chose, sans qu’il y ait une quelconque stratégie derrière, je n’en comprends ni l’utilité, ni le sens".
"Empêcher Daech de pouvoir contrôler un pays". "Je soutiens par principe notre armée quand elle combat", poursuit cependant Laurent Wauquiez. "Si l’usage d’armes chimiques est avéré, Bachar al-Assad devra répondre de ses actes. La Cour pénale internationale existe justement pour cela", explique-t-il, alors que plus d’une cinquantaine de personnes sont mortes dans l’attaque chimique présumée de Douma.
"Mais la priorité du président à l’international doit être de lutter contre les islamistes. Notre priorité absolue, c’est d’empêcher Daech de pouvoir contrôler un pays", insiste Laurent Wauquiez.