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Invitée lundi soir du Grand oral de la présidentielle Europe 1, Paris Match et le JDD, Valérie Pécresse a lancé un plaidoyer pour une Europe indépendante. "Ce que je veux, c'est que l'Europe affirme son indépendance par rapport au reste du monde, je veux la fin de la naïveté, je veux qu'on ait des frontières qui soient respectées", a-t-elle lancé. 
INTERVIEW

Pour Valérie Pécresse, ça ne fait aucun doute, "la souveraineté est d'abord française". Invitée du Grand oral de la présidentielle Europe 1, Paris Match et le JDD (à retrouver en intégralité par ici), la candidate LR a rappelé sa proposition d'inscrire dans la Constitution la possibilité pour la France de refuser une règlementation internationale si celle-ci "contrevient aux intérêts supérieurs de la Nation ou de l'identité constitutionnelle".

Pour autant, Valérie Pécresse ne refuse pas toute souveraineté à l'Europe. "Il peut y avoir, dans mon esprit, au niveau européen, des éléments partagés de souveraineté. Mais je ne parle pas d'Europe souveraine. Je parle d'Europe indépendante, parce que ce que je veux, c'est que l'Europe affirme son indépendance par rapport aux grands empires, au reste du monde. Je veux la fin de la naïveté. Je veux qu'on ait des frontières qui soient respectées. Je veux qu'on ait un 'Buy European Act', en bon français dans le texte, qu'on achète européen, qu'on ait une préférence européenne dans nos marchés publics", développe-t-elle.

La candidate compte également instaurer "une vraie taxe carbone à nos frontières, qui protège enfin nos industries. Parce que si on veut créer et produire en Europe, il faut que on taxe les produits qui mettent des dizaines de milliers de kilomètres à nous parvenir et qui ne respectent pas nos normes environnementales".

Retrouvez l'intervention de Valérie Pécresse lors du «Grand Oral de la présidentielle»