François Fillon a estimé jeudi soir que la campagne pour le premier tour de l'élection présidentielle devait être suspendue, par "solidarité" avec les policiers victimes de l'attaque de Paris.
"Je considère que dans le contexte que nous vivons il n'y a pas lieu de poursuivre la campagne électorale", a déclaré le principal candidat de la droite sur France 2. "Nous devons d'abord manifester notre solidarité avec les policiers, le policier qui a été tué, ceux qui sont blessés et puis tous ceux qui risquent leur vie pour assurer notre sécurité", a-t-il estimé.
Une population française "de plus en plus inquiète". "Et puis nous devons montrer notre solidarité avec une population française qui est à juste titre de plus en plus inquiète devant la multiplication de ces actes terroristes", a souligné François Fillon à trois jours du premier tour. "Le combat contre le totalitarisme islamique, contre ceux qui commanditent ces attentats, contre ceux qui sont à l'origine de la montée de cette intolérance, de cet intégrisme, doit être la priorité absolue du prochain président de la République et du gouvernement", a-t-il conclu.
La campagne pour le premier tour s'achève officiellement vendredi à minuit.