La baguette pourrait passer le cap symbolique d'un euro. Après l'énergie et le carburant, c'est en effet au tour du prix du pain d'augmenter. Interrogé par Sonia Mabrouk lors de l'entretien de 8h13 sur l'augmentation des prix des biens de première nécessité, Gabriel Attal a exclu la possibilité d'instaurer un "chèque baguette". Une réponse à certains détracteurs du gouvernement, comme Valérie Pécresse, qui affirmait la semaine dernière que le président "Emmanuel Macron fait un chèque toutes les semaines".
"Il y a une augmentation des prix liée non pas à la crise [sanitaire], mais à la sortie de crise et au fait que la demande augmente" a expliqué le porte-parole du gouvernement. En raison de cette inflation, le "Premier ministre a annoncé [jeudi dernier] non pas un chèque carburant, mais une indemnité liée" à cette dernière a-t-il détaillé.
Le pouvoir d'achat et les salaires au cœur du débat
Sur les prix de l'énergie, Gabriel Attal a rappelé que "les décisions que nous sommes en train de prendre visent à répondre non pas par un chèque, mais par des investissements pour l'avenir", a-t-il poursuivi en insistant sur le fait de "sortir de la dépendance aux [énergies] fossiles et de la dépendance à des cours mondiaux qui ont un impact sur le pouvoir d'achat".
Une question au cœur des préoccupations de la population. "C'est difficile pour beaucoup de Français" a admis le porte-parole en rappelant que "près de 500.000 Français ont retrouvé un emploi grâce à l'action de ce gouvernement". À son sens, "le meilleur moyen d'avoir du pouvoir d'achat est quand même de travailler et d'avoir un salaire".
Gabriel Attal a réaffirmé la volonté du gouvernement de continuer sa politique en direction du travail au-delà de 2022 : "On souhaite évidemment aller plus loin, et je pense que ce sera un débat dans l'élection présidentielle."