Marseille a l’honneur d’être le théâtre de la demi-finale de l’Euro entre la France et l’Allemagne, jeudi soir. Toute la ville vibre au rythme de cette rencontre, programmée à 21 heures dans le célèbre stade Vélodrome. Il s’agira de la sixième rencontre de l'Euro dans la cité phocéenne, et selon son maire Jean-Claude Gaudin, c’est une bonne nouvelle pour l’économie locale. "Les choses vont bien, c’est une bonne opération pour l’économie de cette ville qui en a besoin, pour la métropole qui en a besoin", s’est félicité l’élu jeudi matin sur Europe 1.
"Tout le monde en profite". "La fête est belle, tout le monde en profite, les retombées économiques sont importantes", a insisté Jean-Claude Gaudin. "Nous avons eu à peu près 360.000 spectateurs. Nous avons eu beaucoup plus de visiteurs. Au moins, les hôteliers ne se plaindront pas. Parce que le premier jour, j’ai dû recevoir tous les cafetiers, les limonadiers qui se plaignaient des dégradations que les hooligans avaient réalisées. Depuis lors, les choses vont bien. C’est une bonne opération pour l’économie de cette ville qui en a besoin, pour la métropole qui en a besoin", a conclu le maire de Marseille.
"Le premier jour, on a été un peu surpris." Pourtant, ce n’était pas gagné, après les graves incidents entre hooligans anglais et russes le jour du premier match organisé à Marseille le 11 juin dernier. "Tous les efforts avaient été faits dans l’hypothèse de quelque chose de plus grave qu’un affrontement entre hooligans. Sur la sécurité face au terrorisme, depuis des mois et des mois, avec les autorités de l’Etat, nous nous étions organisés au cas où il y aurait quelque chose de plus important", a expliqué Jean-Claude Gaudin. "Le premier jour, on a été un peu surpris. Depuis, les autres matches se sont déroulés dans le calme."
"Surpris de voir le drapeau français." Le maire de Marseille s’est aussi félicité que ses administrés qui n’ont d’habitude d’yeux que pour l’OM, soient à fond derrière l’équipe de France. "Je suis moi-même surpris de voir aux fenêtres le drapeau français. C’est quelque chose qui me touche", a-t-il affirmé. "Il est généralement à la mairie, et pas souvent ailleurs. Là, il y est."