La mort d'un gendarme, percuté samedi soir par un automobiliste à Tarascon-sur-Ariège (en Ariège) lors d'un contrôle routier, constitue un "acte odieux", auquel la justice devra répondre "avec toute la fermeté nécessaire", a affirmé dimanche le ministre de l'Intérieur.
Un acte qui devra être sanctionné "avec toute la fermeté nécessaire". Dans un communiqué, Bernard Cazeneuve "exprime sa très vive émotion et sa très grande tristesse après le décès" du commandant de la brigade de gendarmerie de Tarascon-sur-Ariège, un major de 55 ans. "Le conducteur du véhicule a été aussitôt interpellé et devra répondre de ses actes devant la justice, qui devra passer avec toute la fermeté nécessaire", ajoute le ministre. "Cet acte odieux rappelle que chaque jour, les gendarmes, comme les policiers, exposent leur vie pour protéger celle des autres. Ils méritent à cet égard le respect et la gratitude de tous nos concitoyens", salue-t-il.
Le huitième gendarme tué. Le gendarme a été percuté par l'automobiliste, dont le "véhicule a délibérément foncé sur les gendarmes", selon le général Bernard Clouzot, commandant de la région de gendarmerie. Grièvement blessé, il a été héliporté à l'hôpital Purpan à Toulouse où il est décédé à 5h, a-t-il ajouté.
Il s'agit du huitième gendarme mort dans l'exercice de ses fonctions depuis le début de l'année.