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J.R. avec AFP , modifié à
Le délégué national Les Républicains, fondateur de la Droite forte, a réagi à l'éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet, opposée au "ni PS, ni FN". 
INTERVIEW

Au lendemain des élections régionales qui l'ont vu remporter sept des treize régions métropolitaines, la droite se déchire. Nathalie Kosciusko-Morizet, actuellement numéro deux des Républicains, a été évincée de la direction du parti, lundi. Cette décision a été fortement critiquée par la désormais future ex-vice-présidente du parti, qui a dénoncé une "vieille idée stalinienne".

"Il ne faut pas verser dans des mots excessifs" a réagi lundi soir sur Europe 1 Geoffroy Didier, délégué national Les Républicains et fondateur de la Droite forte. "Les Français attendent de nous une nouvelle attitude politique. Ils n'ont pas envie que nous nous déchirions ou que nous nous disputions. Si NKM souhaite démissionner ou ne plus faire partie de la direction des Républicains, c'est son droit le plus strict." Plus qu'une démission, NKM a en fait été évincée pour sa prise de position lors des régionales...

"Je ne suis pas favorable au front républicain". Dimanche soir encore, l'élue francilienne avait fortement critiqué la ligne du "ni PS, ni FN" défendue par Nicolas Sarkozy. Ses propos ont provoqué des remous chez les Républicains. "Moi je ne suis pas favorable au front républicain", a insisté le fondateur de la Droite forte. "Le front républicain sonnerait comme une insulte pour tous ceux qui ont voté pour le Front national, non pas parce qu'ils sont racistes, mais pour crier au secours. Plutôt que de les considérer comme anti-républicains, je préfère les convaincre politiquement." La nouvelle direction du parti de droite présidé par Nicolas Sarkozy sera annoncée en janvier.