Le ministre de l'Action et des Comptes publics est accusé de viol dans une affaire remontant à 2009.
Pas question de se séparer de Gérald Darmanin . Visé par une plainte pour viol , le ministre de l'Action et des Comptes publics "a la confiance" d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe . C'est ce qu'a réaffirmé mercredi le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.
"La présomption d'innocence vaut pour tout le monde". "Gérald Darmanin, le Premier ministre l'a rappelé très tôt, a la confiance du Premier ministre et la confiance du président de la République et je crois que l'ensemble des membres du gouvernement ont pu lui témoigner de leur solidarité", a déclaré Benjamin Griveaux lors du compte-rendu du Conseil des ministres. "La présomption d'innocence, c'est la règle et ça vaut pour tout le monde, quels que soient les faits reprochés", a souligné le porte-parole.
Une enquête "sereine". "J'appelle l'opposition à beaucoup de retenue sur ce type de sujet", a-t-il dit, taclant au passage les désaccords au sein du parti Les Républicains sur un appel à la démission du ministre . "Sans doute y a-t-il diverses voix dans l'opposition", a-t-il glissé, citant explicitement LR. "Je n'ai pas vocation à commenter une affaire où il y a une enquête préliminaire qui a été ouverte, dont je rappelle qu'elle est ouverte de manière automatique au regard des faits qui sont reprochés", a poursuivi Benjamin Griveaux, affirmant que "cette enquête (allait) se mener, de manière très sereine, de manière très apaisée, sans que nous tombions dans le tumulte, dans les accusations". "Une accusation ne vaut pas culpabilité, on l'a appris souvent par le passé", a-t-il ajouté.