Une large partie de la droite est montée au créneau depuis 24 heures pour prendre la défense de son ancien leader, Nicolas Sarkozy, mis en examen dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. "Tout le monde connait, et Nicolas Sarkozy le premier, l'affection, j'allais dire éternelle, que j'ai pour lui. Je pense à lui en ce moment difficile", a notamment réagi au micro d'Europe 1 vendredi Gérald Darmanin, exclu des Républicains pour être entré au gouvernement, mais qui fut le coordinateur de campagne de Nicolas Sarkozy pendant la primaire de la droite en 2016.
"À ma connaissance Nicolas Sarkozy n'est pas condamné. Je l'ai vu hier à la télévision, je l'ai trouvé combatif", commente encore le ministre de l'Action et des Comptes publics, alors que l'ancien chef de l'Etat s'est rendu sur le plateau du 20h de TF1 pour organiser sa riposte face à ses accusateurs. "Je n'ai pas de commentaire à faire sur une affaire de justice, je ne l'ai jamais fait et je ne le ferai jamais, mais il est assuré de mon affection et de mon respect", conclut Gérald Darmanin.