Invité de la matinale d'Europe 1, jeudi, Gérard Collomb est revenu sur le départ du gouvernement de François Bayrou, mercredi. Pour le ministre de l'Intérieur, le désormais ex-garde des Sceaux "a fait preuve de responsabilité" en décidant de ne pas rester place Vendôme. "Il a vu qu'il était en difficulté. S'il n'avait pas été garde des Sceaux, le problème aurait pu se poser de manière différente. Il a fait ce qui lui a semblé le plus simple", a résumé Gérard Collomb.
Gourault à l'Intérieur ? "C'est un grand ministère". Le locataire de la place Beauvau est aussi revenu sur la nomination de celle avec qui il va désormais partager les locaux du ministère de l'Intérieur en tant que secrétaire d'État, Jacqueline Gourault. "J'aime beaucoup Jacqueline Gourault. C'est une sénatrice que je connais bien, avec qui j'ai fait toutes les lois sur la réforme des territoires. C'est quelqu'un avec qui j'ai beaucoup travaillé", a indiqué l'ancien sénateur du Rhône. Pour autant, cette proche de François Bayrou n'a pas encore d'enveloppe ni de délégation. "Vous savez, c'est un grand ministère", a éludé Gérard Collomb, citant l'administration et la "réforme des territoires".
Un ministre s'occupera des relations avec les victimes, selon lui. Par ailleurs, il a confirmé qu'"un ministre aura en charge [la] problématique" des relations avec les victimes d'attentats, portefeuille qui a disparu sous la présidence Macron. Qui de lui ou Jacqueline Gourault s'en occupera ? "C'est le président qui définira les attributions", a-t-il indiqué, insistant sur le fait qu'"on ne peut pas demander d'avoir un gouvernement très resserré, ce que nous faisons, et en même temps traiter l'ensemble des sujets".