Invité d'Europe 1, vendredi, le président LR du Sénat a jugé que la République "devait cesser de reculer" face à la montée de l'islamisme radical.
Des islamistes radicaux pourraient-ils bientôt conquérir des mairies en France ? "Ça n'est pas impossible, dans certains endroits", a répondu le président du Sénat, Gérard Larcher, invité d'Europe 1 vendredi. "Il y a un moment où, y compris au sein de la démocratie, il pourrait y avoir des élus qui affirment que le Coran est leur constitution", a affirmé l'élu LR.
"Il faut que la République cesse de reculer". "L'islam modéré est compatible avec la République. Mais le salafisme n'est pas compatible avec la République", a poursuivi Gérard Larcher, pour qui "il faut que la République cesse de reculer". "La France de 2016 n'est pas la France de 2004 au moment où nous votions le texte sur le voile (loi sur l'interdiction des signes religieux dans les écoles publiques, ndlr), et n'est pas la France de 1989, souvenez-vous du collège de Créteil", a-t-il estimé. En octobre 1989, deux élèves musulmanes avaient été exclues d'un collège de l'Oise parce qu'elles refusaient d'enlever leur voile en classe.
Hollande contre l'interdiction du voile à l'université. "Il n'y aura pas d'interdiction (du voile) dans les universités, qui sont un lieu de liberté", a déclaré François Hollande jeudi soir, sur le plateau de Dialogues citoyens, émission diffusée sur France 2. "Aucune règle ne le permettrait", a poursuivi François Hollande, pour qui on "ne peut pas avoir dans l'université du prosélytisme ou de la pression sur un certain nombre d'enseignements".