Le président François Hollande a mis l'accent sur des "indemnisations" et "garanties" rapides pour les éleveurs touchés par la grippe aviaire, lors d'un déplacement samedi dans le Gers, indiquant que le ministre de l'Agriculture annoncera mardi "de nouvelles dispositions" pour enrayer l'épizootie.
"C'est une souffrance que d'être obligés de détruire leur cheptel". "Une semaine avant le Salon de l'agriculture, (...) je souhaitais venir ici dans le Gers, parce qu'il y a des innovations qui sont pour l'agriculture des sources de progrès et, pour notre planète aussi, des garanties", a déclaré le président français. "Je viens aussi dans un département qui est touché par la grippe aviaire une fois encore, et le ministre de l'Agriculture se rendra dans les Landes au début de la semaine et annoncera de nouvelles dispositions, parce que nous devons procéder à des abattages plus nombreux que nous n'avions pensé, et faire en sorte que les agriculteurs puissent être indemnisés dans les meilleures conditions", a-t-il ajouté.
"Je sais combien c'est douloureux, combien, pour un certain nombre d'exploitants, c'est une souffrance que d'être obligés de détruire leur cheptel". Il faut "donc faire en sorte que nous puissions leur apporter tout de suite les garanties et les indemnisations indispensables et empêcher l'épizootie de se diffuser", a-t-il poursuivi.
Le département des Landes est le plus concerné. Il s'exprimait lors d'une visite, à la mi-journée, sous un soleil éclatant, d'une ferme de 60 hectares appartenant au conseil départemental du Gers où sont expérimentés les principes de l'agroforesterie, aux côtés notamment du président de la collectivité et nouveau président de l'Agence pour la biodiversité, Philippe Martin. Selon le dernier bilan du ministère de l'Agriculture, 273 foyers H5N8 ont été repérés dans des élevages, et 28 dans la faune sauvage. Le département des Landes est le plus concerné (122 cas), devant le Gers (92 cas).