François-Xavier Bellamy, la tête de liste des Républicains pour les élections européennes a estimé samedi qu'il fallait "mettre fin à l'impuissance de l'Etat", commentant les violences sur les Champs-Elysées en marge de la mobilisation des "gilets jaunes" à Paris.
Des "images d'humiliation de notre pays". "Il est inacceptable de voir que le gouvernement n'arrive pas à maintenir l'ordre dans notre pays. Aujourd'hui, il faut mettre fin à l'impuissance de l'Etat", a déclaré François-Xavier Bellamy, en marge du Conseil national des Républicains à Lyon. Selon la tête de liste LR, ce sont des "images d'humiliation de notre pays que nous ne pouvons plus accepter".
Par ailleurs, Eric Ciotti, député des Alpes-maritimes, lui aussi présent à Lyon, a demandé à "Christophe Castaner de faire son travail, que le gouvernement assume sa mission et que le Président arrête d'avoir un double-langage car désormais il veut détruire la loi anticasseur". Il "accuse le gouvernement de mettre en danger notre pays et ne pas être capable de rétablir l'ordre républicain".
Appel à des condamnations "exemplaires et dissuasives". "Qui peut encore croire en regardant les images de la place de l'Etoile, que notre arsenal juridique est suffisant pour empêcher les groupuscules ultra violents de 'casser du flic' tous les samedi dans les manifestations ?", a lancé Bruno Retailleau, sénateur Les Républicains, sur Twitter. Valérie Pécresse, présidente Les Républicains de la région Ile-de-France, "dénonce" de son côté sur Twitter "les violences, les casseurs et les pilleurs qui abîment une nouvelle fois nos centre-villes. Les condamnations doivent être exemplaires et dissuasives".
Qui peut encore croire en regardant les images de la place de l’Etoile, que notre arsenal juridique est suffisant pour empêcher les groupuscules ultra violents de « casser du flic »tous les samedi dans les manifestations ? #ActesXVIII
— Bruno Retailleau ن (@BrunoRetailleau) 16 mars 2019
Pour son acte 18, la mobilisation des "gilets jaunes" est marquée par un regain de violences à Paris, où plus de quarante personnes ont été interpellées à la mi-journée.