Emmanuel Macron, au Tchad depuis samedi, a suivi à distance l'"acte 6" de la mobilisation des "gilets jaunes", en nette basse par rapport à la semaine précédente, mais toujours marquée par des violences, notamment contre les forces de l'ordre. "J'étais en contact avec le ministre de l'Intérieur. Il est évident que les réponses, y compris judiciaires, les plus sévères seront apportées", a fait avoir le président de la République.
"C'est maintenant l'ordre, le calme et la concorde qui doivent régner", a également déclaré le chef de l'Etat, qui a réveillonné avec quelques jours d'avance en compagnie des soldats de l'opération Barkhane. Edouard Philippe n'a pas dit autre chose, dimanche matin sur Twitter :
Un simulacre de décapitation du chef de l’Etat… Des agressions d’une violence inouïe contre des policiers… Des gestes antisémites en plein Paris… Il est hors de question de banaliser de tels gestes qui doivent faire l’objet d’une condamnation unanime et de sanctions pénales.
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 23 décembre 2018
Préparer le "grand débat national". "Notre pays a besoin de concorde et d'unité, d'un engagement sincère et de causes collectives fortes. Il faut apaiser les divisions", a-t-il encore ajouté. Emmanuel Macron doit rentrer en France dans la journée de dimanche pour passer Noël sur Paris, avant le premier conseil des ministres de 2019, fixé le 4 janvier. Il doit être consacré, en partie, à l'organisation du "grand débat national" que le président souhaite voir s'ouvrir.