Derrière les violences qui ont marqué l'acte 6 des "gilets jaunes" samedi, il y a "un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste", a dénoncé le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
Des mots très durs. Benjamin Griveaux a notamment dénoncé le fait qu'"on lynche" des policiers, après la prise à partie de motards de la police par des manifestants sur les Champs-Élysées. Il faisait également référence à des images sur des réseaux sociaux d'une vingtaine de "gilets jaunes" entonnant devant le Sacré-Cœur "la quenelle de Dieudonné" sur le chant des Partisans, allusion au polémiste Dieudonné condamné plusieurs fois pour des propos racistes.
"Donc, 'on' lynche des policiers, 'on' chante la quenelle de Dieudonné à Montmartre, 'on' reprend les codes des années 30 pour renverser la République, 'on' décapite l'effigie du président… Derrière ces 'on', un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste. Stop.", a tweeté le porte-parole du gouvernement.
Donc, «on» lynche des policiers, «on» chante la quenelle de Dieudonné à Montmartre, «on» reprend les codes des années 30 pour renverser la République, «on» décapite l’effigie du président...
— Benjamin Griveaux (@BGriveaux) 22 décembre 2018
Derrière ces «on », un seul visage, lâche, raciste, antisémite, putschiste.
Stop.
Un "tassement de la mobilisation". De son côté, Christophe Castaner a constaté "un réel tassement de la mobilisation". "Moins de 39.000 manifestants ont été recensés contre 66.000 samedi dernier, qui était déjà une journée en forte baisse", a souligné le ministre de l'Intérieur sur Twitter.
Au terme de cette nouvelle journée de rassemblement dit des "gilets jaunes", je fais le constat d'un réel tassement de la mobilisation.
— Christophe Castaner (@CCastaner) 22 décembre 2018
Moins de 39 000 manifestants ont été recensés contre 66 000 samedi dernier, qui était déjà une journée en forte baisse.
Selon lui, "certains continuent à venir manifester, animés par la haine des institutions". Christophe Castaner a rendu hommage "au sang froid" des forces de l'ordre "agressées", "parce qu'elles représentent l'ordre, parce qu'elles représentent la République".