Jean-Luc Mélenchon a de nouveau évoqué "la dissolution" de l'Assemblée nationale, qui "s'approche comme une issue raisonnable et tranquille" à la crise des "gilets jaunes", au quatrième acte de la mobilisation samedi.
"Il faut aller au vote". Deux "légitimités", celle des "gilets jaunes" et celle du gouvernement, "s'arc-boutent", et "le président de la République doit maintenant raccourcir les délais, s'il ne veut pas bouger", a déclaré le chef de file de La France insoumise à la presse lors de la convention de son mouvement à Bordeaux.
"Il faut aller au vote", a-t-il estimé : "La dissolution me semble s'approcher comme une issue paisible, raisonnable et tranquille" à la crise.
Jean-Luc Mélenchon a déjà évoqué plusieurs fois une "dissolution" de l'Assemblée, "possibilité inscrite dans la logique de la situation d'impasse où tout semble aller". Mercredi, après le discours d'Édouard Philippe devant les députés, Jean-Luc Mélenchon avait appelé le Premier ministre à "céder" ou "partir".
"Seule la question des violences intéresse" le gouvernement. "Je souhaite que le mouvement s'approfondisse et qu'il puisse vérifier dans les urnes les raisons qu'il a d'agir", a-t-il expliqué samedi. "L'étape est destituante, mais on voit déjà apparaître des aspects constitutionnels" aux revendications des "gilets jaunes", a ajouté celui qui prône l'avènement d'une VIe République.
"Je me réjouis de la façon dont la journée a commencé", dans une ambiance "bon enfant" qui contredit "le gouvernement que seule la question des violences intéresse", a jugé Jean-Luc Mélenchon.