Le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé samedi l'"incroyable acharnement contre les manifestants pacifiques place de l'Étoile" en haut des Champs-Élysées où de violents heurts ont éclaté en marge de la mobilisation des "gilets jaunes".
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"Les manifestants sont encerclés dans une nasse". "Incroyable acharnement contre les manifestants pacifiques Place de l'Étoile", a écrit sur Twitter le leader des Insoumis. "Pour bien comprendre : Place de l'Étoile, les manifestants sont encerclés dans une nasse et bombardés sans issue. Le pouvoir veut un grave incident pour jouer la peur", a-t-il ajouté dans un deuxième message.
(2/2) Pour bien comprendre : Place de l'Étoile, les manifestants sont encerclés dans une nasse et bombardés sans issue.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 1 décembre 2018
Le pouvoir veut un grave incident pour jouer la peur.#ChampsElysees#1erDecembre#GiletsJaunes#ArcDeTriomphe
Plus de 107 interpellations. Des centaines de manifestants ont affronté dès le début de la matinée les forces de l'ordre sur la place de l'Étoile et autour de l'Arc de Triomphe qui ont été noyés sous des nuages de lacrymogène. Autour de la flamme du soldat inconnu, qui repose sous l'Arc de Triomphe, des manifestants casqués et encagoulés ont notamment entonné la Marseillaise, dans un climat extrêmement tendu.
Ces violents heurts ont conduit à 122 interpellations sur les Champs-Elysées. Le Premier ministre Édouard Philippe s'est dit "choqué" par des scènes d'une "violence rarement atteinte".
Le porte-parole des Républicains (LR) Gilles Platret a jugé de son côté que "les images de violence exacerbée au pied de l'Arc de Triomphe, symbole de la gloire française profané par des hordes de casseurs" étaient "une honte", tout en indiquant que "les Républicains réaffirment leur entier soutien aux revendications des vrais 'gilets jaunes' sur le pouvoir d'achat". "Il est impératif, aujourd'hui plus que jamais, que le gouvernement de la République fasse un geste significatif en direction des justes réclamations des "gilets jaunes", a-t-il ajouté dans un communiqué.