L'interdiction du glyphosate, ce ne sera pas dans la loi. Dans la nuit de vendredi à samedi, les députés ont rejeté l'inscription de cette mesure dans la loi agriculture et alimentation. Mais le ministre de la Transition écologique et solidaire a expliqué lundi au micro Europe 1 que "notre objectif de sortir du glyphosate en trois ans, nous le tiendrons. Et si jamais ce n'est pas par une voie négociée avec les professionnels, ce sera par la loi." "Entre l'inscrire dans la loi maintenant ou le faire après avoir négocié d'ici 21 ans, je crois que le résultat est le même, et c'est le résultat qui compte", a-t-il affirmé.
>> De 7h à 9h, c’est deux heures d’info avec Nikos Aliagas sur Europe 1. Retrouvez le replay ici
Des "freins" dans l'action politique. "Le frein en matière d'écologie, il n'est pas du côté des Français. Le problème, il est plutôt dans l'action politique, économique, sociale, et là il y a des freins. C'est mon rôle de les lever", a-t-il également indiqué après qu'un sondage a montré que l'écologie faisait un bon dans les préoccupations des Français après la démission de Nicolas Hulot.