Emmanuel Macron a annoncé vendredi qu'il publierait lundi sa "lettre aux Français", dans laquelle il compte délimiter les termes du "grand débat national" qui démarre le lendemain. "C'est un moment essentiel et très utile pour notre pays. C'est une très grande opportunité, il faut que chacun la prenne, avec la part de responsabilité, de risque et d'inconnu. Je veux qu'on fasse un vrai débat. Ce n'est pas un débat dont on connaît les termes et l'aboutissement", a ajouté le chef de l'État, qui s'exprimait en marge de la traditionnelle galette des rois de l'Elysée.
"Je veux qu'on fasse un vrai débat". Prendre des engagements sur ce point, "c'est une condition pour que [le débat] soit pris de manière sérieuse", a-t-il déclaré à des journalistes. "C'est un moment essentiel et très utile pour notre pays. C'est une très grande opportunité, il faut que chacun la prenne, avec la part de responsabilité, de risque et d'inconnu", a poursuivi le chef de l'Etat. "Je veux qu'on fasse un vrai débat. Ce n'est pas un débat dont on connaît les termes et l'aboutissement", a-t-il conclu.
L'exécutif s'active pour lever d'ici lundi les incertitudes entourant encore le grand débat national, sur lequel ils comptent pour éteindre la colère des "gilets jaunes", qui se mobilisent de nouveau samedi. À Matignon, le Premier ministre a réuni vendredi matin pour en discuter avec une grande partie des responsables syndicaux. Édouard Philippe doit présenter lundi les modalités de cette initiative inédite en France, dont il a reconnu la complexité, encore accrue par le retrait de son organisatrice initiale Chantal Jouanno.