Grand débat national : le gouvernement reporte l'examen de la réforme institutionnelle

Le Premier ministre Edouard Philippe regrette par ailleurs le départ de Chantal Jouanno.
Le Premier ministre Edouard Philippe regrette par ailleurs le départ de Chantal Jouanno. © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué mercredi vouloir attendre que "les Français aient pu s'exprimer au moment du débat". 

Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé mercredi le report de l'examen au Parlement de la réforme institutionnelle, après le "grand débat national". 

"Pas de sens" à en discuter avant le grand débat. "Nous avons pris la décision de reporter l'examen au Parlement de sujets sur lesquels nous savons qu'il nous faudra avancer", a expliqué Édouard Philippe. "C'est le cas de la réforme institutionnelle car nous avons considéré qu'il n'y avait pas de sens à discuter au Parlement de cette réforme institutionnelle avant que les Français aient pu s'exprimer au moment du débat et avant que nous ayons pu prendre en compte ce qu'ils diront, s'agissant du fonctionnement des institutions et de la démocratie dans notre pays", a-t-il encore indiqué lors d'une conférence de presse avec le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, à l'issue d'un séminaire du gouvernement. 

Il "regrette" le départ de Chantal Jouanno. Le Premier ministre a également regretté la décision de Chantal Jouanno de se retirer du pilotage du débat voulu par Emmanuel Macron pour sortir de la crise des "gilets jaunes", déclarant cependant n'y voir qu'une "péripétie". "J'ai pris acte de la démission de Chantal Jouanno, que je regrette". "Cela dit, je voudrais dire que ça n'est qu'une péripétie. Ce qui compte ça n'est pas les personnes, ce qui compte c'est ce débat", a-t-il poursuivi.

La présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) a annoncé mardi soir son retrait du "grand débat national" après la polémique suscitée par son salaire mensuel de 14.666 euros.