L'heure est à l'autosatisfaction. Très actif sur le dossier grec, François Hollande n'a pas mis bien longtemps à réagir à l'annonce d'un accord lundi matin. Depuis Bruxelles, le président français a donné une courte conférence de presse, lors de laquelle il s'est félicité, notamment, de la coopération franco-allemande et annoncé que l'assemblée nationale voterait mercredi sur l'accord trouvé.
"Donner un espoir à la Grèce". "Nous sommes parvenus à un accord en prenant le temps! Il fallait cette unité franco-allemande, qui n'empêche pas des différences. Il fallait aussi qu'Alexis Tsipras puisse faire valoir ses attentes et propositions. Il a fait un choix courageux. L'objectif c'est que l'Europe puisse être à la hauteur du défi qui lui est lancé, mais aussi de donner un espoir à la Grèce".
"Si la Grèce reste dans la zone euro, ce sera grâce à François Hollande". Un peu avant l'annonce de cet accord, Manuel Valls s'était montré dithyrambique sur l'action du président français dans cette crise : "C'est le président de la République qui est en train de permettre un accord au niveau de l'Union européenne", a affirmé le Premier ministre sur France Inter. "Moi je veux dire ma fierté d'être aux côtés de François Hollande, et de réussir aujourd'hui ce qui semblait impossible. Parce que tout au long du week-end on nous disait qu'il y aurait un échec, que la Grèce allait peut-être sortir de la zone euro. Et si la Grèce reste dans la zone euro, ce sera grâce à la France et grâce à François Hollande", a-t-il conclu.