A la veille du début de l'Euro 2016 de football, François Hollande et Manuel Valls mettent la pression aux grévistes. L'Etat français "prendra toutes les mesures nécessaires" pour empêcher que les mouvements sociaux en cours ne perturbent le bon déroulement de l'Euro de football, qui débute vendredi à Paris, a déclaré jeudi François Hollande.
Des réquisitions de chauffeurs ? Le Premier ministre avait auparavant affirmé en marge d'un déplacement à Clermont-Ferrand que des réquisitions de chauffeurs n'étaient pas "exclues" pour assurer le transport de passagers sur les lignes de la SNCF, dont celles du RER qui desservent le Stade de France à Saint-Denis, près de Paris. Les conducteurs SNCF des RER B et D avaient prévenu, plus tôt jeudi, qu'ils seront massivement en grève vendredi. "Ce que je souhaite, c'est qu'on fasse en sorte de pouvoir acheminer dans les meilleures conditions de sécurité et de confort les 80.000 spectateurs."
"Pour l'instant, nous n'en sommes pas là (...) Soyez sûrs que les services publics seront assurés et que l'Etat prendra toutes ses responsabilités", a répondu François Hollande.
"Les contestations se sont déjà exprimées". "Il y a des contestations, des mouvements qui se sont déjà exprimés depuis plusieurs semaines et qui n'ont pas vocation à aujourd'hui entraîner un certain nombre d'empêchements pour cette grande compétition", a ajouté France Hollande en évoquant les grèves et blocages contre la réforme du Code du travail. "La France a été choisie pour accueillir ce grand événement, elle doit en prendre toute la mesure et toute la responsabilité. (...) Nous devons montrer le meilleur de nous-mêmes."