Henri Guaino, qui a qualifié certains juges de "pervers" et de "psychopathes" mercredi à l'Assemblée, souhaite la suppression du syndicalisme dans la magistrature, "une calamité".
Une violente charge contre certains juges. L'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, condamné il y a une semaine en appel à une amende pour outrage envers le juge Jean-Michel Gentil, a lancé mercredi à l'Assemblée nationale une violente charge contre certains juges "pervers" et "psychopathes", faisant preuve d'un "mépris de la Constitution".
"Interdire le syndicalisme dans la magistrature". "Moi, je ne soutiendrai pas un candidat à l'élection présidentielle qui ne proposera pas une réforme radicale de la justice à soumettre au peuple français. Parce que la justice appartient aux Français et pas aux magistrats, pas non plus aux hommes politiques", a déclaré Henri Guaino mercredi sur RMC et BFMTV. "Je pense qu'il faut dans un texte voté par référendum interdire le syndicalisme dans la magistrature", qui est "une calamité", a notamment développé le député des Yvelines.
Des propos assumés. Henri Guaino assume ses propos tenus dans l'hémicycle. "Quand la justice apporte sa contribution à la fraude à la loi sur la PMA et la GPA ça s'appelle comment ?", s'est-il interrogé. "J'ai dit qu'il y a des magistrats qui honorent la fonction et puis il y a aussi dans ce corps, comme partout ailleurs, des gens qui sont des psychopathes ou aveuglés par l'idéologie".