"Il y a aujourd'hui une escalade qui est prise par la Russie, à plusieurs égards : la mobilisation partielle (...) et ce discours belliqueux, cette menace, qui a vocation à intimider ou à rappeler que la Russie est une puissance dotée (de l'arme nucléaire, ndlr)", a déclaré Emmanuel Macron lors d'un entretien à BFMTV. "Dans ce contexte, notre devoir, c'est de tenir notre ligne, c'est-à-dire d'aider l'Ukraine comme on le fait, à protéger son territoire, jamais à pouvoir agresser la Russie. Nous ne sommes pas en guerre avec la Russie", a poursuivi le chef de l'État.
Macron ferme face à Poutine
L'annonce par la Russie de la mobilisation de centaines de milliers de réservistes et sa menace d'un recours à l'arme nucléaire, "de manière évidente, c'est du chantage, de manière évidente il dispose de ces armes et le risque est toujours là. Et c'est un moyen de faire pression dans un moment difficile de cette guerre", a estimé Emmanuel Macron. Mais "je ne ferai aucune interprétation ni n'aurai quelque propos qui soit qui participerait d'une escalade", a-t-il insisté.
>> LIRE AUSSI - Ukraine : les annonces de Poutine peuvent-elles vraiment changer le cours de la guerre ?
"Ce n'est jamais bon de faire de la politique fiction"
"La France est une puissance nucléaire raisonnable (...). En général, ce n'est jamais bon de faire de la politique fiction, et en particulier sur ce sujet (...) parce qu'on est pris dans le jeu d'une escalade en disant 'si ceci arrive, alors je ferai cela'. Non", a encore dit Emmanuel Macron.
"Nous, nous voulons obtenir le résultat qu'on poursuit depuis le début, que l'Ukraine puisse résister, restaurer sa souveraineté, que l'Ukraine et la Russie se remettent autour de la table des négociations", a-t-il énuméré.