"Mon projet est assez radical." Invitée du Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Monde/iTélé, la maire de Paris, Anne Hidalgo, est montée au créneau pour défendre ses mesures en matière de transports. Et, notamment son objectif d'"éradiquer la pollution". "C'est un danger, un risque majeur pour la population", a expliqué celle qui est très critiquée pour une politique "anti-voitures".
"D'autres formes de mobilité". De fait, les interdictions de circuler dans la capitale se multiplient. Après les camions les plus polluants l'année dernière, ce sont désormais tous les véhicules immatriculés avant 1997 qui ont été prohibés pendant la journée au 1er juillet 2016. Mais "moins de voitures, [c'est] d'autres formes de mobilité", a justifié Anne Hidalgo. "On a le métro, les tramways, les transports collectifs qu'on est en train de soutenir très fortement. On a un plan vélo sur lequel nous avons mis 150 millions d'euros, qui va permettre les grandes traversées de la capitale en vélo."
"Solidarité" avec la banlieue parisienne. Certains lui reprochent néanmoins de ne prévoir des solutions alternatives que pour les parisiens. Des critiques que la maire de Paris balaie. "Paris consacre 378 millions d'euros au syndicat des transports franciliens. C'est de la solidarité." En outre, l'édile a défendu l'extension des Autolib à d'autres communes appartenant à la métropole du Grand Paris. "On est en train de travailler aujourd’hui avec le vélo pour faire pareil."